MATÉRIELET DOCUMENTATION RELATIFS À LA CONFÉRENCE DE 2014

 

 

PROGRAMME

Cette conférence comportait deux volets: des séances de travail à huis clos et des événements ouverts au public. Laconférence s’est ouverte avec des séances de travail privées conçues pouroffrir aux artistes, aux éducateurs, aux commissaires, aux érudits et auxintervenants culturels une occasion d’échanger sur l’état actuel de la noireté ainsi que les défis et les stratégiesmis en œuvre pour accroître toute visibilité. L’accent a été mis sur ledéveloppement de réseaux d’engagement et d’échange de connaissances tout enélaborant des méthodologies et des pratiques qui l’avenir de la formationartistique et de la production créative des personnes noires canadiennes. Lesamedi après-midi et la soirée étaient ouverts au public avec des séances gratuites,notamment une conférence principale, des présentations en panel et un discoursde clôture.

Le samedi après-midi et la soirée étaientouverts au public avec des séances gratuites, notamment une conférenceprincipale, des présentations en panel et un discours de clôture.

Discussionsentre experts et conférenciers — liste de lecture YouTube

Actes de la conférence (lien PDF)

 


Sandra Brewster Installation view. It's all a blur..., du 4 mai au 24 juin 2017 à la galerie Georgia SchermanProjects. Œuvres exposées : sans titre, transfert de photo sur mur aumoyen d’un gel, 2017. Photo: Shawn Sagolili

La série de Sandra Brewster, It’s all a blur… comporte des portraits gestuels issus detransfert photo au moyen d’un gel acrylique. Sa technique sert de métaphorepour illustrer le mouvement ou la transformation d’un lieu à un autre, notammenten référence à la migration de ses parents et de leurs pairs qui ont quitté leGuyana pour Toronto à la fin des années 1960. Inspirée par la préciosité devieilles photos et leur rapport au temps et à la mémoire, la série imite etexagère quelque peu la réalité physique de ces photos en révélant lesimperfections laissées par les plis, déchirures et froissures.

 

PROGRAMMATION PUBLIQUE PANELS SAMEDI 22 FÉVRIER 22


Allocution de bienvenue : AndreaFatona, professeure agrégée, Université de l’EADO et Sara Diamond, présidente, Universitéde l’EADO| 14 h

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Engagement des galeries d’art et desétablissements scolaires auprès des communautés noires | 14 h 15 à 15 h 15

Panélistes : Lillian Allen, JulieCrooks avec Dominique Fontaine, Pamela Edmonds, Michelle Jacques

Modératrice :  Betty Julian

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RevisitingRepresentations of the Female Black Body (Revisiterles représentations du corps noir féminin) | 15 h 15 à 16 h 15

Panélistes : Erika DeFreitas, OliviaMcGilchrist, Abdi Osman, Rema Tavares

Modératrices : Heidi McKenzie et EllynWalker

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Pause | 16 h 15 à 16 h 30

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Makingand Building upon Black Diasporic Histories Inside and Outside of the Academy (Créer et s’appuyer sur les histoires de la diaspora noire à l’intérieuret à l’extérieur de l’Académie) | 16 h 30 à 17 h 30

Panélistes : Wayde Compton, Honor Ford-Smith,Charmaine Nelson, Sheila Petty

Modératrice : Camille Isaacs

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Conférencier d’honneur :  ConditionsCritical: Anti-Blackness, theCanadian Artworld and Future Collectivities (Conditions critiques : racismeanti-noir, le monde des arts canadiens et les collectivités futures) | 17 h 45à 18 h 45

Rinaldo Walcott, professeur agrégé, Institutd’études pédagogiques de l’Ontario, Université de Toronto

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Allocution de clôture | 19 h

Andrea Fatona et porte-parole du CAO

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Réceptionpublique dans l’espace communautaire Marilyn Brewer | 19 h 30 à 21 h

 

Jérôme Havre, Domesticated, 2011.

 

JOUR 1  VENDREDI 21 FÉVRIER 2014

    • est professeure agrégée dans le programme de critique et de conservation à l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario située à Toronto. Ancienne commissaire d’art contemporain à la Galerie d’art d’Ottawa, elle a travaillé comme directrice de programme à Video In (Vancouver) et fut codirectrice de la Artspeak Gallery (Vancouver) ainsi que directrice artistique de la Artspace Gallery (Peterborough). Elle s’intéresse également aux occasions d’apprentissage que présentent les œuvres d’art produites par «d’autres» personnes canadiennes portant sur l’articulation de perspectives plus larges des identités canadiennes. La création d’espaces d’engagement tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des murs de la galerie est au cœur de sa pratique de conservation. Quelques exemples de ses réalisations sont Queer Collaborations (1993), Across Borders (1995/6), Cadboro Bay : Index to an Incomplete History (1999), The Attack of the Sandwich Men (2001), une exposition itinérante nationale intitulée, Reading the Image: Poetics of the Black Diaspora (2006-2008), Fibred Optics (2009-10), Will Work for Food (2011), et Land Marks (2013-14).
    • est une artiste, autrice et vidéaste canadienne dont les œuvres ont été exposées à travers le Canada, les États-Unis, l’Écosse et le festival artistique Ghetto Biennale tenu à Port-au-Prince en Haïti. En juin 2014, une rétrospective de ses œuvres a été exposée à la Space Gallery de Toronto. Elle a été publiée et citée dans plusieurs ouvrages, notamment le Caribbean InTransit Arts Journal, The Queer Encyclopedia of the Visual Arts (Cleis Press) et The Art of Reflection : Women Artists’ Self-Portraiture in the Twentieth Century (Columbia University Press). Ses projets créatifs se situent au carrefour de la culture populaire, la spiritualité et la contre-culture. Ancienne fondatrice et rédactrice en chef de la publication At the Crossroads : A Journal for Women Artists of African Descent, rédactrice en chef de MIX Magazine et animatrice chaque semaine à la station de radio CKLN, elle est également titulaire d’une maîtrise en études interdisciplinaires de l’Université York. karenmirandaaugustine.com karenmirandaaugustine.com
    • détient un baccalauréat en beaux-arts de l’Université York. Récipiendaire de nombreuses subventions lui permettant d’élaborer divers projets, ses ouvrages ont été publiés dans Of Note Magazine, The Walrus, Small Axe, Chimurenga Magazine, MIX Magazine et NKA Journal of Contemporary African Art, entre autres. Parmi ses expositions récentes, citons Mohammeds présenté à la galerie Alice Yard à Port d’Espagne, Trinité; 28 Days, Georgia Scherman Projects, Toronto ; Serious Play, SPACE, Londres, Angleterre ; (Re)Visions, The Print Studio, Hamilton ; Listen Installation, Robert Langen Gallery, l’Université Wilfrid Laurier, Waterloo; Fortune Tellers, la galerie Five Myles, New York ; et Fleeting Face, la galerie A Space, Toronto. Également une éducatrice artistique et animatrice artistique communautaire, elle a coordonné plusieurs expositions mettant en vedette des artistes locaux et a récemment terminé une résidence d’artiste à Alice Yard à Port d’Espagne, à Trinité-et-Tobago. sandrabrewster.com
    • est un artiste, écrivain et conservateur multidisciplinaire né en Jamaïque qui travaille depuis sa capitale, la ville de Kingston, et de Victoria en Colombie-Britannique. Ses œuvres ont été exposées à travers l’Amérique du Nord, les Caraïbes et l’Europe, représentant la Jamaïque et le Canada dans divers événements comme la Biennale nationale de la Jamaïque et la Biennale de La Havane. Il participa également à l’exposition collective Infinite Islands : Contemporary Caribbean Art organisée par le Brooklyn Museum en 2007; et Contemporary Jamaican Art, circa1962 | circa2012 qui se tiendra à la Galerie d’art de Mississauga en 2012. Un fidèle collaborateur du magazine ARC, une revue d’art caribéen, il prendra ses fonctions de conservateur en chef de la National Gallery of Jamaica en janvier 2014. Il est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts de l’université Goldsmiths College de Londres et d’un B.B.A. en histoire de l’art de l’Université Concordia. charlescampbellart.com charlescampbellart.com
    • est une cinéaste et écrivaine néo-écossaise maintes fois primée et dont les films ont été largement diffusés au Canada et à l’étranger. Dans le cadre de son rôle chez Studio D de l’ONF, elle a cocréé New Initiatives in Film (NIF), un programme destiné aux femmes de couleur et aux femmes des Premières nations. Sa démarche met à profit l’histoire et la mémoire personnelles et collectives, des thèmes que l’on retrouve dans ses films Black Mother Black Daughter, Portia White : Think on Me, et The Little Black School House. Une poétesse accomplie, sa poésie apparaît dans Other Voices, The Dalhousie Review et The Great Black North, et son installation multimédia, Excavation : A Site of Memory a été montée à la Dalhousie University Art Gallery en octobre 2013. Elle enseigne à temps partiel à l’Université de King’s College à Halifax.
    • est une autrice et une commissaire basée à New York. À l’heure actuelle, elle est directrice associée d’une galerie commerciale dans le quartier de Chelsea.
    • est une candidate au doctorat à l’Institut des études pédagogiques de l’Ontario de l’Université de Toronto (OISE/UT). Ses recherches tiennent compte du hip-hop comme moyen de solidarité entre les communautés noires et autochtones, et sur la manière dont il peut être intégré dans une pédagogie culturellement pertinente. Également une artiste éducatrice, elle travaille à Toronto depuis 15 ans où elle expose également ses œuvres. Elle enseigne présentement à l’Université de l’EADO dans la faculté du design où elle a récemment conceptualisé et élaboré un cours sur l’influence du hip-hop sur le design.
    • enseigne l’art contemporain, l’art médiatique, l’histoire de l’art ethnoculturelle et mondiale, les expositions d’art internationales et les études de conservation au sein du département d’histoire de l’art. Ses principaux domaines de recherche sont l’art asiatique contemporain et l’art canadien asiatique, avec un intérêt particulier pour les arts médiatiques récents, les théories de la représentation et la relation entre la culture du remix et l’identité des lieux. Titulaire d’une maîtrise de l’Université Concordia (1996) et d’un doctorat de l’Université McGill (2004), elle rédigé sa thèse sur les métaphores urbaines dans les arts médiatiques de Hong Kong en relation avec les questions d’identité de lieu, d’histoire et de culture spatiale. Sans oublier sa thèse de maîtrise qui portait sur l’exposition Black Wimmin : When and Where We Enter, une première au Canada entièrement consacrée au travail des femmes artistes noire.
    • est une photographe dont le travail examine les complexités et les contraintes liées aux discussions portant sur les questions de race, de genre et d’histoire. Notamment, sur la multitude de facteurs qui influencent ces soi-disant termes. Elle a fréquenté l’école de journalisme et des communications de l’Université de Carleton avant d’obtenir son baccalauréat en sociologie, géographie et anthropologie en 1996. Elle a également obtenu un double diplôme spécialisé en art et en histoire de l’art de l’Université de Toronto et du Sheridan College en 2009. Ses plus récentes expositions sont à Toronto (Ontario), Halifax (Nouvelle-Écosse), San Francisco (Californie), Sacramento (Californie) et Détroit (Michigan). En 2012, elle a reçu sa maîtrise des arts spécialisés du San Francisco Art Institute.
    • a reçu sa maîtrise en 2001 suivie d’un doctorat en études critiques de la School of Cinematic Arts de l’Université de Californie du Sud située à Los Angeles en 2019. Sa thèse de doctorat fut le premier examen global de l’histoire du film documentaire en Afrique à l’époque coloniale. Maintenant superviseur du premier cycle en études cinématographiques à l’Université Carleton, ses écrits ont été publiés dans des revues universitaires et journalistiques comme Framework Journal, Ecce Journal (en japonais), The Africa Report et Écrans d’Afrique/African Screen. À présent, il travaille sur la publication de sa thèse et prépare une monographie sur le cinéma de Med Hondo.
    • est une multiartiste et productrice culturelle basée à Toronto. Fondatrice d’Outerregion, une compagnie de performance afrofuturiste qui créé des expériences interculturelles visant à bouleverser les attentes et interpeller les spectateurs de façon insolite, elle a également cofondé Year Zero One, une organisation d’arts médiatiques électroniques spécialisée dans l’art numérique. Ses projets de collaboration, engagements communautaires, performances et interventions numériques ont été présentés dans divers pays, notamment le Canada, le Royaume-Uni, le Sénégal, l’Australie, Cuba, l’Allemagne et le Mexique. Ses œuvres les plus récentes font revivre des histoires et des géographies cachées et effacées par le biais de promenades, de productions médiatiques, de présentations éducatives et d’initiatives participatives. camilleturner.com camilleturner.com
    • est une historienne de l’art franco-canadien. Titulaire d’un B.B.A. en histoire de l’art de l’Université Concordia à Montréal (2012), au cours de ses études de premier cycle, elle s’est surtout penchée sur la question de la «place» accordée aux artistes d’origine caribéenne et africaine au sein des institutions artistiques canadiennes. En tant que nouvelle étudiante en maîtrise dans le programme de critique et de conservation à l’Université de l’EADO, elle souhaite explorer la multiplicité des expériences relatives à la théorisation d’un discours féministe noir canadien au sein des arts. La dichotomie entre Noir et Blanc a généré des identités essentialistes dans lesquelles le corps de la femme noire a historiquement été soumis à la marginalisation et à l’oppression. Par ses recherches, elle veut examiner de plus près les politiques identitaires et voir de quelles façons elles se rapportent à l’art et aux idéologies culturelles. Plus précisément, elle souhaite comprendre les contextes sociopolitiques à partir desquels les stéréotypes et le «colorisme» sont devenus des thèmes récurrents dans les productions artistiques des femmes artistes d’origine caribéenne et africaine.
    • est un auteur de poèmes, d’ouvrages de fiction et non romanesques, dont son plus récent roman, After Canaan : Essays on Race, Writing and Region (Arsenal Pulp, 2010). Un activiste antiraciste et un défenseur de la communauté noire à Vancouver pendant plus de vingt ans, il est également le directeur du Writer’s Studio et du Southbank Writer’s Program dans le cadre des programmes d’études permanentes de l’Université Simon Fraser. waydecompton.com
    • est un artiste vidéo et critique culturel né à Trinidad. Basé à Toronto, il a rejoint la faculté de l’Université de l’EADO en 2003 où il donne des cours portant sur les médias intégrés, la critique et la pratique de conservation, ainsi que l’art et le changement social. Lauréat du prix Bell Canada pour l’art vidéo et du Toronto Arts Award pour les arts médiatiques ainsi que conférencier international, il a exposé ses œuvres en Europe, en Asie, en Australie et en Amérique du Nord. De plus, avant de venir à l’Université de l’EADO, il a coordonné le Centre for Media and Culture in Education à l’Institut des études pédagogiques de l’Ontario (OISE) à l’Université de Toronto. richardfung.ca
    • Paris. Son travail se penche sur les questions d’identité, de territoire et de communauté à travers la représentation de la nature, c’est-à-dire, la manière dont celle-ci est présentée et pourtant, plus facilement perceptible à travers nos filtres culturels. Selon lui, «la nature est délibérément altérée afin de nous tromper et de maintenir l’ordre». Il développe dans ses œuvres des champs de réflexion par des processus immersifs et cherche des moyens d’y parvenir par la présentation, la création de situations, ou la mise en scène avec ses sculptures tout en invitant le grand public à participer à l’expérience. Depuis 2001, il a exposé ses œuvres en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord, et est représenté par la Galerie Donald Browne à Montréal.
    • artiste interdisciplinaire basée à Toronto, elle expose son travail à l’échelle internationale dans de nombreux festivals de cinéma et de galeries. Récipiendaire de plusieurs bourses pour soutenir sa carrière artistique, elle a présenté ses œuvres au Images Festival of Film, Video & New Media, à la Galerie d’art de Peterborough et à la Galerie d’art de l’Université York. Son œuvre commandée, une histoire orale de dix-huit minutes intitulée sum of the parts : what can be named… a été montré au festival dédié au film documentaire et à l’art vidéo de Kassel, au festival du film d’Oberhausen et au Nasher Museum of Art de l’Université Duke. Elle prépare présentement une grande exposition solo sur le Ku Klux Klan et sa migration au Canada intitulée Invisible Empires (printemps 2013) à la Galerie d’art de l’Université York (AGYU) à Toronto. deannabowen.ca
    • est un défenseur des arts, DJ et érudit, ainsi que le cofondateur du Nia Centre for the Arts et des archives canadiennes de hip-hop northsidehiphop.ca. Boursier postdoctoral Banting à l’Université de Regina, ses recherches portent sur la théorie et la culture afrodiasporique, les cultures hip-hop canadiennes, les innovations «afrosoniques» et les projets de développement communautaire pour les jeunes. Ces projets actuels et récents comprennent The T-Dot Pioneers Trilogy, Control This!, B-Sides et Other/ed Kinds of Humans, et ses récentes publications paraissent dans le Southern Journal of Canadian Studies, Antipode Online et The Journal of the Canadian Association for Curriculum Studies.
    • réalise des performances et des œuvres d’art à travers le Canada depuis la fin des années 70. Membre du célèbre ensemble féministe satirique des années 80, The Clichettes, elle continue d’entreprendre des performances uniques au niveau international, se produisant récemment à Singapour et en Indonésie. L’une des fondatrices du festival international 7a*11d qui se déroule à Toronto sur une base bisannuelle, elle soutient les artistes locaux émergents et a introduit de nombreux artistes internationaux à la scène culturelle torontoise. Elle s’intéresse aux multiples histoires de la performance et la «re-performance» ainsi qu’aux effets de cette première sur l’art contemporain et les nouveaux médias. Également professeure au sein du programme de médias intégrés de l’Université de l’EADO, elle s’affaire actuellement à préparer le deuxième volume de Caught in the Act : performance art by Canadian women.
    • est une artiste des médias et une productrice culturelle originaire d’Ottawa, Ontario, et maintenant basée en Alberta. Elle a enseigné au niveau postsecondaire, a travaillé dans le développement en soutenant des institutions culturelles, et a produit et dirigé toute sorte de médias allant de l’art vidéo expérimental jusqu’à la diffusion télévisuelle depuis la fin des années 1990. Ses réalisations ont été présentées dans des galeries et des festivals tant au niveau national qu’international. En expérimentant avec les conventions du genre documentaire, elle révèle les façons dont le processus narratif, l’imagination et la vérité conspirent, et s’intéresse à la mesure dans laquelle les autobiographies ou les récits sont inventés dans l’absence, ou l’effacement, d’informations personnelles, familiales et historiques. Une expérience partagée par les cultures noires diasporiques et qui se distingue par la dislocation, l’adaptation et la résilience.
    • est une artiste interdisciplinaire et interculturelle dont la pratique est ancrée dans le dessin, la sculpture, la gravure d’art traditionnelle et expérimentale, la performance et le microactivisme. Titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’École d’art et de design de l’Ontario (Toronto) et d’une maîtrise en arts plastiques de l’Université Concordia (Montréal), elle explore l’animisme, le rituel, l’invisible, l’imaginaire, le convenu, l’équilibre et l’attrait puissant de l’asymétrie. Les thèmes récurrents de l’ensemble de son œuvre comprennent le pouvoir de la perception, la culture populaire, la race et le genre. Pour plus d’informations et pour voir ses projets en cours, veuillez consulter les sites Web annajmcintyre.com et dontarguewithghosts.blogspot.com
    • est une photographe et cinéaste née à Trinidad qui habite et travaille à Toronto. Ses récents projets photographiques incluent It’s Good to Be Needed qui fut présenté dans l’exposition collective That’s So Gay en juillet 2013, et Diplomatic Communication qui fut exposé à l’atelier Axe Grinding en mai 2012 au musée Tate Modern. Membre du conseil d’administration de la Feminist Art Gallery et de Gallery 44, elle poursuit sa maîtrise des arts spécialisés en médias documentaires à l’Université Ryerson. michelepearsonclarke.com
    • est une chercheuse, autrice, commissaire et éditrice torontoise. Co-autrice de We’re Rooted Here et They Can’t Pull Us Up : Essays in African Canadian Women’s History, elle est également coéditrice de Talking About Identity : Encounters in Culture, Language and Identity avec Carl James et a récemment organisé des expositions à Hamilton (Ontario) intitulées... and still I rise, portant sur l’expérience des travailleurs afro-canadiens au vingtième siècle.
      • est directrice de la Power Plant Contemporary Art Gallery à Toronto. Ancienne directrice générale et commissaire en chef du Musée d’art de Joliette ainsi que commissaire de la Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s, elle vise à jeter des ponts entre les arts visuels et le public dans un contexte multidisciplinaire. Ses intérêts portent sur diverses pratiques artistiques, en particulier celles qui explorent les questions liées à la migration, à l’identité et aux diasporas.
    • est un artiste visuel, activiste communautaire, chercheur, défenseur des jeunes et éducateur, ainsi que coordonnateur du programme jeunesse AGO du Musée des beaux-arts de l’Ontario. Un artiste visuel utilisant la peinture, l’installation et la performance pour contester l’oppression systémique, il explore les espaces qui entourent les identités dans l’objectif d’ébranler nos interprétations du genre, de la sexualité et de la race. Ses œuvres ont été exposées à la galerie d’art de l’Université York (AGYU), à l’hôtel Gladstone, à la galerie A Space, au Harbourfront Centre, à la galerie SPIN et d’autres galeries locales. Son travail a également été reproduit dans les magazines FUSE et THIS, le Globe and Mail, Blackness and Sexualities, entre autres. syrusmarcusware.com

 

 

JOUR 2  SAMEDI 22 FÉVRIER 2014

    • est doctorante au département d’art et d’archéologie de la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’Université de Londres, au Royaume-Uni. Elle a donné des cours d’introduction sur l’art africain ainsi que sur l’art de la diaspora africaine au Musée des beaux-arts de l’Ontario, à l’École d’art et de design de l’Ontario et à l’Université York, et plus récemment, sur la photographie africaine à l’Université de Toronto. Avant d’entamer sa carrière universitaire, elle a contribué à l’élaboration de programmes novateurs centrés sur la culture et l’identité dans le cadre de son rôle avec l’Office national du film du Canada. Elle a également mis la main à la pâte avec le programme de film Planet Africa, l’un des plus réussis du Festival international du film de Toronto. Ses recherches actuelles sont axées sur la photographie historique de l’Afrique de l’Ouest.
    • est une commissaire en arts visuels et médiatiques originaire de Montréal, Québec, et titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts et une maîtrise en histoire de l’art de l’Université Concordia. Ancienne coéditrice de KOLA, un magazine littéraire noir basé à Montréal, elle s’intéresse au développement et à la conservation de projets autour de la production créative des artistes de la diaspora africaine, et aux travaux qui traitent des questions contemporaines entourant les idéologies de la race, du genre, de l’identité culturelle et de la représentation. Elle est également l’ancienne coordonnatrice de programme à la galerie A Space située à Toronto, et commissaire à la galerie d’art de Peterborough en Ontario.
    • est commissaire en chef à la galerie d’art du Grand Victoria. Ancienne commissaire intérimaire de l’art canadien et commissaire associée de l’art contemporain au Musée des beaux-arts de l’Ontario, elle a également dirigé la programmation du centre de ressources en arts médiatiques, le Centre for Art Tapes, de Halifax de 2002 à 2004. Elle est titulaire d’un baccalauréat avec spécialisation en histoire de l’art et en psychologie de l’Université Queens et d’une maîtrise en histoire de l’art de l’Université York.
    • est commissaire d’art contemporain et professeure d’art dans le programme de photographie à l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario. Sa pratique multidisciplinaire se concentre sur l’interrogation esthétique, culturelle et critique des images fixes et en mouvement, les perspectives interculturelles et les questions actuelles sur les idéologies de genre, de race, de différences et de représentations. Elle entama sa carrière dans le domaine des arts visuels en 1988 à titre de coordonnatrice administrative et directrice de la galerie A Space (Toronto) et fut une des fondatrices du programme New Initiatives in Film au Studio D pour les femmes autochtones et les femmes de couleur à l’Office national du film du Canada. En 1991, elle fut une déléguée à la conférence de l’UNESCO à Vienne (Autriche) portant sur le développement culturel. Elle a également rédigé le Cultural Equity Report en 1992 pour le Conseil des arts de Toronto et fut nommée pour deux mandats de trois ans au sein de son conseil d’administration. En 1999, elle siégea au Conseil consultatif national fondateur du magazine Prefix Photo et est devenue membre du conseil des commissaires de la galerie publique Prefix Institute of Contemporary Art en 2000.
    • a obtenu son doctorat en histoire de l’art à l’Université de Manchester, au Royaume-Uni, en 2001. Ses intérêts de recherches et d’enseignement portent sur les études postcoloniales et féministes noires, la théorie (de la race) critique, les études sur l’esclavage transatlantique et sur la diaspora noire. Elle examine l’art et la culture visuelle canadienne, américaine, européenne et caribéenne. Une autrice de cinq livres, elle a également apporté des contributions novatrices dans les domaines de la culture visuelle de l’esclavage, de la race et de la représentation et des études sur les Noirs canadiens.
    • est une érudite, une artiste de théâtre et une poétesse. Elle a fait ses études à l’école secondaire St Andrew en Jamaïque et, après avoir étudié le théâtre, a enseigné à l’Edna Manley College for the Visual and Performing Arts de Kingston. Cofondatrice et directrice artistique du collectif théâtral Sistren (sœurs) composé principalement de femmes jamaïcaines de la classe ouvrière et dont les activités sont centrées sur le théâtre communautaire et l’éducation populaire, elle poursuit avec celui-ci des activités de représentation et d’éducation communautaires à Kingston, en Jamaïque. Elle fut également membre de la Groundwork Theatre Company, une branche de répertoire de la Jamaica School of Drama créée en 1980 et devenue autonome en 1987.
    • est la fondatrice de Mixed in Canada, un centre national de ressources culturelles pour les Canadiens d’origine mixte. Une artiste dont les œuvres ont été présentées dans plusieurs expositions nationales et internationales, elle est également l’une des trois membres du 3 MW Collective. Ce trio de femmes d’origines mixtes utilise l’art visuel comme véhicule pour déconstruire l’identité multiraciale. Son travail l’a mené à prendre la parole à l’Université de Toronto dans le cadre du cours Spaces of Multiraciality : Critical Mixed Race Theory, aux services publics de l’Ontario et à la radio de la CBC. Elle a également animé des ateliers pour les enfants et pour les jeunes dans diverses écoles et organisations.
    • est une commissaire, autrice et chercheuse basée à Toronto, au Canada. Dans sa pratique interdisciplinaire, elle intègre l’histoire de l’art, la théorie culturelle et postcoloniale pour regarder de plus près la façon dont les artistes et les commissaires se mobilisent pour déstabiliser de l’État-nation. Ses projets ont été exposés au Musée des beaux-arts de l’Ontario, au Prefix Institute for Contemporary Art, au centre pour l’art contemporain Mercer Union, et Videofag. Ses écrits ont été publiés dans C Magazine, FUSE, The Journal for Curatorial Studies, Public, Magenta Magazine, Studio et Sketch. Elle est actuellement candidate à la maîtrise en beaux-arts dans le programme de critique et de conservation à l’Université de l’EADO.
    • est une artiste conceptuelle émergente basée à Toronto. Sa pratique explore l’influence du langage, de la perte et de la culture sur la formation de l’identité par le biais de la performance, des échanges relationnels, de la documentation photographique et des œuvres textiles. Une diplômée du programme de maîtrise en études visuelles de l’Université de Toronto, elle a exposé ses projets dans des centres d’arts autogérés à travers le Canada et les États-Unis. Parmi ses lieux d’exposition récents sont les galeries A Space et 44, le Propeller Centre for Visual Arts à Toronto, le Houston Museum of African American Culture, ainsi que ses performances dans le cadre du festival international de performances 7 a*11d et sa résidence au Mentoring Artists for Women's Art (MAWA) à Winnipeg. erikadefreitas.com erikadefreitas.com
    • est une commissaire indépendante ainsi qu’une consultante en art contemporain, en arts médiatiques et en gestion des arts. Directrice fondatrice d’aPOSTeRIORI, une plateforme portant sur la conservation sans but lucratif dédiée à la recherche, la documentation, l’élaboration, la production et la facilitation de l’innovation dans diverses pratiques d’art contemporain. Commissaire et organisatrice d’événements centrés sur l’art contemporain au Canada et à l’étranger depuis 1998, ses projets incluent Images, Imageries, Imaginaires à l’exposition internationale de photographie au World Festival of Black Arts and Cultures à Dakar au Sénégal (2010) et Forms and topographies : African Cityscape in flux à la Biennale de Thessalonique en Grèce (2009). Préoccupée par les enjeux contemporains des arts visuels, des arts médiatiques et des nouvelles pratiques artistiques, c’est en 2012 qu’elle lance Modulation, un projet pluriannuel qui repense les modes de collaboration en créant des échanges entre les scènes d’art contemporain des pays d’Afrique et du Canada. Elle est également membre de l’Association internationale des conservateurs d’art contemporain (IKT) et habite à Montréal.
    • est professeure adjointe d’anglais à l’Université de l’EADO et se spécialise dans les littératures postcoloniales, caribéennes et diasporiques. Son doctorat financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, portait sur la construction de l’identité dans la littérature canadienne noire. Ses recherches actuelles examinent la diaspora noire dans l’Europe de l’entre-deux-guerres et le vieillissement dans la littérature antillaise.
    • est une artiste visuelle franco-jamaïcaine dont l’alter ego «Whitey», en quête de l’identité culturelle, explore l’expression physique des états émotifs. Elle perturbe son identité de femme créole blanche postcoloniale en la remodelant dans le pittoresque tropical par le biais de photographies, de performances et de vidéos multicouches. Née d’une mère française et d’un père jamaïcain à Kingston en Jamaïque, elle a grandi en France puis fait ses études au Royaume-Uni. Après avoir obtenu sa maîtrise en photographie du London College of Communications en 2010, elle retourna à Kingston en 2011 pour travailler à la National Gallery of Jamaica (NGJ) et donner des conférences portant sur la photographie et les nouveaux médias à l’Edna Manley College of the Visual and Performing Arts. Ses œuvres ont été exposées en Jamaïque, à Trinité, à la Barbade, à la Grenade, au Brésil, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France, et plus récemment, elle a remporté le festival du film de Trinité-et-Tobago et s’est vue mérité le prix des nouveaux médias du magazine ARC.oliviamcgilchrist.com
    • est une artiste céramiste, journaliste artistique et commissaire basée à Toronto. Étudiante à la maîtrise des arts spécialisés dans le programme de critique et de conservation à l’Université de l’EADO, elle a plus de vingt ans d’expérience comme gestionnaire et productrice avec des organismes sans but lucratif du domaine des arts et détient également une maîtrise en politique culturelle européenne comparative (Warwick 1994). Ses œuvres ont été présentées en relation avec le corps et la race avec Subtle Technologies, TechnoScience Salon et le Toronto International Art Fair.
    • est un artiste multidisciplinaire somalo-canadien qui examine les questions de masculinité noire à l’intersection des identités musulmane et queer. Ses œuvres vidéo et photographiques ont été présentées dans des expositions collectives et individuelles au Canada et à l’étranger. Titulaire d’une maîtrise en médias documentaires de l’Université Ryerson et d’un baccalauréat en études africaines de l’Université de Toronto, il a réalisé des photographies faisant maintenant partie de collections privées et de la Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada. En 2010, il fut l’artiste résident au McColl Centre for Visual Arts de Charlotte en Caroline du Nord et il a récemment été boursier du Centre interdisciplinaire pour la culture et la créativité (CICC) de l’Université de la Saskatchewan (2012).
    • est une designer industrielle et une artiste visuelle née à Bridgetown, à la Barbade, qui vit et travaille actuellement entre Toronto et Détroit. Sa pratique interdisciplinaire explore les intersections entre le corps et les modes de production industrielle par le biais de la sculpture, de la photographie et des objets de design. Ayant obtenu son baccalauréat en sciences de la vie à l’Université de Toronto et un baccalauréat en design industriel de l’École d’art et de design de l’Ontario, elle a également terminé sa maîtrise en nouveaux médias et technologie contemporaine de l’École nationale supérieure de création industrielle de Paris en 2007. Ses œuvres ont été exposées au Musée des arts appliqués de Francfort, en Allemagne (2006), au Politecnico di Torino, en Italie (2006), au Centre culturel de Belém, au Portugal (2006), et à la Biennale de la Jamaïque (2014).
    • est professeur associé de sciences humaines, sciences sociales et éducation à la justice sociale à l’Institut des études pédagogiques de l’Ontario de l’Université de Toronto (OISE/UT). Ses recherches et son enseignement portent sur les études culturelles de la diaspora noire et notamment sur les sexualités queer, la masculinité et les politiques culturelles. Ses intérêts de recherche sont aussi en lien avec les débats multiculturels et transnationaux en insistant sur la nation, la citoyenneté et la matrice coloniale ou «colonialité». En tant que chercheur interdisciplinaire, il a publié divers articles sur la musique, la littérature, le cinéma et le théâtre, entre autres, et toutes ses recherches sont fondées sur une orientation philosophique s’intéressant à la manière dont la matrice coloniale façonne les relations humaines à travers le temps social et culturel.

 

Conférence photographiée par Ella Cooper.

 

 

 

DÉDICACE

Ce site est dédié à Ayanna Black (1939-2009).

Fervente défenseuse de la culture noire canadienne, deses réalisations et de sa diffusion, elle croyait que nous, tou.te.s les Noir.e.scanadien.ne.s, avions nos propres histoires à raconter et travailla sansrelâche pour créer des espaces dans lesquels célébrer nos joies. Ayanna Black fut cofondatrice de l’organisme Canadian Black Artists in Action (CAN BAIA).


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